Cascade et patrimoine naturel du village de Péreyres en Ardèche

Ouverture : Toute l'année.

Les cascades du Ray Pic sont un site naturel volcanique classées depuis 1931, où l'eau de la rivière la Bourges jaillit au milieu des coulées basaltiques sur la commune de Péreyres. Baignade interdite

⚠️ Accès à la Cascade du Ray Pic
En raison des récentes inondations, une partie de la route d'accès direct à la Cascade du Ray Pic est impraticable.
Pour rejoindre la cascade, il est nécessaire de contourner par le village de Lachamp-Raphaël.

Nous vous remercions pour votre compréhension et vous recommandons de faire preuve de prudence sur les routes.

La cascade du Ray Pic (ou les cascades) car il y en a en vérité 2, sont parmi les sites naturels incontournables en Ardèche ! Classée parmi les plus belles cascades de France, elle invite chaque visiteur à l’évasion, nichée au milieu d’une forêt de bouleaux, sa cascade principale est extrêmement impressionnante et atteint jusqu’à 50mètres de haut après les pluies généreuses. L’eau s’écoule ainsi entre de magnifiques orgues basaltiques pour offrir un spectacle cristallin unique qui donne comme un air de Martinique ou de Réunion à nos contrées ardéchoises !

Envie de voir le site en images ? Découvrez la cascade du Ray Pic à l’automne dans notre article “3 lieux paradisiaques à l’automne en Ardèche” ici

Vous souhaitez découvrir les lieux en randonnée ? On vous propose un accès rapide à la Cascade du Ray Pic (1h30 en aller-retour) ou une randonnée depuis le village de Péreyres (3h) jusqu’aux cascades du Ray-Pic ici

Un peu d’histoire géologique sur la Cascade du Ray Pic :

La cascade du Ray-Pic découle du volcan de la coupe de la Fialouse (Ray-Pic) ou maar du Ray-Pic. Les célèbres cascades du Ray-Pic se jettent depuis le sommet d’une épaisse formation basaltique qui forme une superbe prismation en gerbe mises à nu par l’érosion. L’action de l’érosion de la rivière a permis de dégager la roche au niveau du point de contact entre le pourtour du cratère et le lac de lave. Le cours d’eau aurait ensuite retaillé son lit en incisant, en son centre, l’ancien lac de basalte pour suivre sensiblement le même cours que l’ancien lit de la rivière, recouvert par la lave. Tantôt la Fontaulière coule sur la coulée, tantôt à son pied, indiquant qu’elle n’a pas encore régularisé son lit et qu’elle continue à creuser. Aujourd’hui, la coulée de lave n’est plus continue, et certaines parties ont été érodées. L’unique coulée du volcan a parcouru 21 km le long de la Bourges puis de la Fontaulière, jusqu’à Pont-de-Labeaume.

Le volcan de la Fialouse culmine à 1293 mètres et son vaste cratère présente une forme quasi circulaire d’environ 1200 mètres de diamètre. Il s’est d’abord manifesté par une explosion phréatomagmatique (rencontre de l’eau et de la lave, qui produit une éruption très explosive), comme en témoignent les roches volcaniques spécifiques à ce type d’éruption, observables dans les secteurs sud-est du site, en contre-bas de la route ainsi qu’à droite de la plateforme d’observation, située face à la cascade.

Le volcan a ensuite évolué vers un dynamisme strombolien, caractérisé par la projection de scories et de bombes plus ou moins grossières. Dans sa phase finale, le cratère du volcan a été comblé par un lac de lave, et son activité s’est achevée par une importante coulée basaltique. Cette dernière, constituée de lave très fluide, se caractérise par sa longueur (21 km jusqu’à Pont-de-Labeaume, en empruntant la vallée de la Bourges, puis de la Fontaulière) et par l’abondance d’enclaves de péridotites (roches jaune verdâtre) de tailles importantes.

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